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Photo de Nicolas en train d'escalader un petit mur de glace

Le stage Mont-Blanc (enfin presque...)

·484 mots·3 mins
Nicolas Lorin
Auteur
Nicolas Lorin

En fin d’année 2017 début d’année 2018, j’ai convenu avec ma soeur de réaliser l’ascension du Mont-Blanc lors de l’été suivant (été 2018).

Pour cela, nous avons fait appel à l’organisme Roc Ecrins (anciennenment Roc Odyssée) qui organise des séjours en montagne. Il proposait deux formules pour l’ascension :

  • 3 jours de préparation, deux jours pour l’ascension ;
  • 2 jours de préparation, trois jours pour l’ascension.

L’avantage du second est qu’il permettait une plus grande fenêtre pour tenter le sommet. Nous avons donc opter pour celui-ci du 6 au 10 août.

Après quelques achats (enfin beaucoup), nous nous sommes dirigés le week-end précédent le stage pour profiter de la montagne autour des Houches.

Depuis La Côte, nous sommes montés au Col de Voza puis nous sommes redescendus par Vaudagne. Cette petite virée à travers les alpages était déjà bien dépayssante pour nous parisiens. Nous sommes également montés à l’Aiguillette des Houches, la Pointe de Lapaz puis sommes redescendus par le Col de Bel Lachat (sous la pluie accessoirement).

Le matin du 6 août, nous nous sommes rendus au point de rendez-vous : le parking des Houches.

Nous avons fait connaissance avec notre guide (Bruno Mazier) ainsi que les deux autres personnes de notre groupe. Nous avons empruntés le matériel qu’il nous manquait (chaussures, crampons, piolet) puis avons pris la route jusqu’au Tour où nous avons pris le télécabine. Après un peu de marche, nous sommes arrivés au refuge Albert 1er.

Nous avons profité de l’après-midi pour apprendre, sur le glacier du Tour, la marche encordés avec crampons, “escalader” une petite parois de glace, etc…

Le lendemain, nous sommes montés jusqu’à Tête Blanche. Une superbe première expérience.

Nous sommes ensuite redescendus dans la vallée pour nous reposer avant la suite du voyage. Nous savions que la canicule rendait les conditions difficiles au Mont-Blanc et n’avons donc pas été très surpris lorsque notre guide nous a annoncé que nous ne pourrions pas le faire comme prévu. Plus aucun guide ne montait au Mont-Blanc à ce moment là.

Nous avons profité de la soirée pour découvrir également le second guide qui nous accompagnerait pour la suite. Ils nous ont proposé de remplacer le Mont-Blanc par une virée dans le massif du Mont Rose en Italie, chose que l’ensemble du groupe approuva.

Le matin du 8, nous avons pris la route direction l’Italie jusqu’à Gressonney. Nous avons pris les remontées puis avons marchés jusqu’au refuge Gnifetti. Nous nous sommes détendus au refuge en prévision du lendemain.

Tôt dans la matinée (ou bien tard dans la nuit c’est selon), nous sommes partis en direction de Parrotspitze et avons enchainés sur Ludwigshöhe. De quoi avoir des souvenirs plein la tête.

Après une nuit bien méritée, nous sommes repartis en direction de la Pyramide Vincent puis avons entamé notre redescente.

Nous avons ensuite terminer notre séjour en faisant les touristes : visites, petite via ferrata, piscine…

Vue de la Via Ferrata
Vue de la Via Ferrata

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